Qingming, une occasion pour évoquer le manque d’espace consacré aux cimetières
Source: CCTV.com | 04-07-2013 09:57PartagerTaille du texte: T+ | T- |
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Qingming, jour de la Fête des morts, est l’une des fêtes les plus importantes en Chine. A cette occasion les Chinois se recueillent généralement sur les tombes de leurs ancêtres. Alors que les villes s’aggrandissent, de plus en plus de terrains sont occupés par l’urbanisation. Par contre peu sont consacrés aux cimetières. Cette situation inquiète la population.
Un jour pour commémorer les disparus. Des millions de résidents de Shanghai visitent et nettoient les tombes de leurs ancêtres lors du jour de Qingming, un des plus importants festivals de l’année. Mais dans la ville de Shanghai, il y a peu de place pour enterrer les morts.
Wu Shaoqun
Directeur général
Cimetières Zhuanqiao Qinyuan
"Autrefois nous vendions plus de 800 tombes par an avant la limitation de 2011. Mais maintenant nous ne pouvons en vendre que 120 par an. La demande est bien supérieure à l’offre parce que les terrains sont limités. C’est le seul moyen pour nous de supporter nos affaires."
Zhuanqiao Qinyuan n’est pas le seul cimetière qui connaît ce problème.
Lin Nan
Shanghai
"Shanghai est une grande ville avec une population de plus de 23 millions d’habitants. La ville manque également de terrains, non pas pour les vivants, mais pour ses morts."
Ainsi il devient important d’optimiser l’espace des terrains pour les enterrements.
Wanh Hongjie
Président
Association pour les enterrements et inhumations de Shanghai
“Les espaces aux 44 cimetières de Shanghai seront pleins dans moins de 20 ans. Nous devons donc nous tirer le plus possible de ce terrain, nous avons besoin d’effectuer des plans de cimetières plus économes, et les gens doivent changer les idées traditionelles qu’ils ont des funérailles.
Liu Shuren a choisi de se faire inhumer dans la mer. La ville de Shanghai a commencé à promouvoir cette pratique en 1991.
Liu Yusheng
Résident de Shanghai
“C’était la tendance que les anciens achètent leur propre tombe. Mon père pensait qu’il y avait de moins en moins de terre et que ça n’avait pas de sens de s’en servir pour les tombes."
Les spécialistes de l’industrie veulent également que le gouvernement trouve une solution à long terme. Après tout, c’est un problème auquel chacun devra faire face un jour.
Rédacteur: Tao Ruogu
Source: CCTV.com | 04-07-2013 09:57PartagerTaille du texte: T+ | T- |
Email Voir la vidéoQingming, jour de la Fête des morts, est l’une des fêtes les plus importantes en Chine. A cette occasion les Chinois se recueillent généralement sur les tombes de leurs ancêtres. Alors que les villes s’aggrandissent, de plus en plus de terrains sont occupés par l’urbanisation. Par contre peu sont consacrés aux cimetières. Cette situation inquiète la population.
Un jour pour commémorer les disparus. Des millions de résidents de Shanghai visitent et nettoient les tombes de leurs ancêtres lors du jour de Qingming, un des plus importants festivals de l’année. Mais dans la ville de Shanghai, il y a peu de place pour enterrer les morts.
Wu Shaoqun
Directeur général
Cimetières Zhuanqiao Qinyuan
"Autrefois nous vendions plus de 800 tombes par an avant la limitation de 2011. Mais maintenant nous ne pouvons en vendre que 120 par an. La demande est bien supérieure à l’offre parce que les terrains sont limités. C’est le seul moyen pour nous de supporter nos affaires."
Zhuanqiao Qinyuan n’est pas le seul cimetière qui connaît ce problème.
Lin Nan
Shanghai
"Shanghai est une grande ville avec une population de plus de 23 millions d’habitants. La ville manque également de terrains, non pas pour les vivants, mais pour ses morts."
Ainsi il devient important d’optimiser l’espace des terrains pour les enterrements.
Wanh Hongjie
Président
Association pour les enterrements et inhumations de Shanghai
“Les espaces aux 44 cimetières de Shanghai seront pleins dans moins de 20 ans. Nous devons donc nous tirer le plus possible de ce terrain, nous avons besoin d’effectuer des plans de cimetières plus économes, et les gens doivent changer les idées traditionelles qu’ils ont des funérailles.
Liu Shuren a choisi de se faire inhumer dans la mer. La ville de Shanghai a commencé à promouvoir cette pratique en 1991.
Liu Yusheng
Résident de Shanghai
“C’était la tendance que les anciens achètent leur propre tombe. Mon père pensait qu’il y avait de moins en moins de terre et que ça n’avait pas de sens de s’en servir pour les tombes."
Les spécialistes de l’industrie veulent également que le gouvernement trouve une solution à long terme. Après tout, c’est un problème auquel chacun devra faire face un jour.
Rédacteur: Tao Ruogu
